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Les Coups de Cœur du Parcours d’Artistes 2022 – Part II : Catherine Evrard & Clara Lalix

Focus

Comme à chaque édition du Parcours d’Artistes, un jury de professionnels a visité tous les ateliers afin d’élire leurs Coups de Cœur. Huit artistes sont les heureux.ses lauréat.e.s de cette édition 2022. Nous vous les avons présentés dans nos éditions de novembre 2022, janvier et mars 2023 de l’Info Culture. Une occasion de découvrir leurs univers et leurs parcours en lien avec l’exposition prévue à la Maison du Peuple en avril 2023. Pour ce 1er focus spécial « Coups de cœur du PA 2022 », voici Catherine Evrard et Clara Lalix.



Catherine Evrard


Comment s’est passé ce Parcours d’Artistes ?
C’est très intéressant de se trouver là sur le Parcours des déambulation d’un public intéressé et curieux, il y a eu beaucoup de monde et de belles discussions, un très beau retour sur le travail.


Que représente le fait d’être l’une des coups de cœur de cette édition ?
Un cadeau magnifique et le fait de pouvoir exposer à la Maison du Peuple de saint Gilles est très enthousiasmant, stimule d’autres pistes de travail!


Comment avez-vous été attirée par le travail sur la porcelaine ?

La porcelaine récupérée en recyclerie a beaucoup de potentiel, au-delà de son côté formel séduisant elle est chargée d’histoires familiales, de moments conviviaux, de manipulations. Repeindre à la main des moments du présent sur ce support manufacturé ouvre les brèches de multiples expérimentations. J’aime aussi assembler des petites porcelaines de baptême, communion, mariage, dans de nouveaux jeux formels en procédant par de légers glissements de sens.


Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Les humains et leurs histoires, les préraphaélites, les collections en tous genres, les essais sociologiques et féministes, le kitsch tendre…



Clara Lalix


Comment s’est passé ce Parcours d’Artistes ?

C’était une bonne expérience. J’ai montré mon travail au Palazzo rue Théodore Verhaegen. C’était assez calme - je blâme, entre autres, le beau temps et le match de l’Union St-Gilloise. Ça m’a permis de parler plus longuement avec les personnes qui passaient.


Que représente le fait d’être l’une des coups de cœur de cette édition ?
Un plaisir et un défi. Le plaisir que mon écriture ait plu, le défi de la montrer lors d’une exposition.


Pourriez-vous nous parler de ce que vous avez présenté à cette occasion ?
J’ai fait un recueil qui s’intitule « La fois où j’étais morte ». Je voulais auto-éditer des textes inédits. J’ai choisi quelques nouvelles que je n’avais jamais finies, et je leur ai offert une conclusion pour l’occasion. Elles abordent les atermoiements de la mémoire après un traumatisme, l’amitié enfantine à l’épreuve d’un drame, l’idéalisation de l’être aimé et la dissolution d’une famille sur fond de surréalisme.


Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Les mots de reproches entre voisins dans les halls d’entrée et les ascenseurs, les journaux de province et leurs faits divers, les conversations entre gens que je ne connais pas. Et bien sûr, tout ce que je lis.